Guts of Darkness

Chronique

Attention, chaud devant, disque volant ! Ivre, fou, glouton, ché-per ! Froussards s’abstenir; dans ce grand-huit où volent plumes et éclats de mélodies évoquant derviches d’Asie et d’orient, il y a de quoi être pris de vertiges et de haut-le-cœur. Quel drôle d’accueil, déjà : une chorale lo-fi et pochetronnée jumelée par une guitare vue à travers une lentille fish-eye. Mon conseil : entamez direct par le plat de résistance, Raymond, pièce certes plus riche mais surtout furieusement dansante. Si la notion de tube à un sens dans le domaine, ô combien mal gardé, du rock in opposition moderne, alors c’en est un, et qui ne concède rien de sa folle expérimentation.
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